lundi 22 mars 2010

La bourgeoisie s'amuse

De nouveau en France...

La province me fascine parfois (oui, je fais un peu mon con de parisien là...).
Je reviens donc d'un court séjour dans une belle et grande ville de province où je n'ai pas manqué de tester quelques adresses en tout genre.
Pour celle qui nous concerne dans ce billet, j'ai contacté un ami pour m'accompagner : il s'agit de the-place-to-be-in-the-city...
A peine ai-je prononcé le nom de l'établissement que mon ami rapplique à couilles rabattues et fait les 100 pas au pied de mon hôtel tel un légionnaire qui s'apprête à partir en perm'.

Bref, une fois arrivé sur place, mes amis, quel bonheur, l'endroit est rempli d'avions de chasse en tout genre, nous ne savons plus où donner de la q...tête

Malheureusement, après cette courte période d'euphorie, nous ne tardons pas à déchanter : l'endroit réunit ce que se fait de pire en matière de bourgeoises coincées, qui plus est, persuadées d'être les dernières Claudia Schiffer en vogue...

Tout cela fleure bon l'arrivisme puant à plein nez et l'autosatisfaction de faire partie d'une pseudo élite qui n'a pas peur de s'afficher.
Bref, ça schlingue !

Quelle tristesse, du coup, après avoir copieusement engueulé la barmaid qui n'était pas foutue de préparer correctement le moindre cocktail, mon ami et moi sommes partis retrouver quelques filles de joie dont la compagnie fut infiniment plus appréciable (et plus classe)...
N'oubliez pas, on dit "aller chez le coiffeur", mais "aller aux putes".

Tout est dans la nuance...

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, je trouve ce billet complètement creux et parfaitement inintéressant.

Cela ne va pas m'empêcher de le publier, vous croyez quoi ?

samedi 13 mars 2010

Ca fait longtemps, non ?

Y a quelqu'un ? Je pose la question pour savoir si mes 2 lecteurs 1/2 sont encore là ?
Rien n'est moins sûr me direz-vous....

Certes, ça fait un bail (n'est ce pas ?) que je ne suis pas venu vomir quelques inepties de mon crû sur ce blog ô combien inutile et prétentieux.
En fait, il faut être sincère, ce travail de prose m'a rapidement gonflé et, passé les 2-3 premiers posts, mon ego n'en était pas davantage flatté....

Haa vanité, quand tu nous tiens (ne nous lâche pas)

Bon l'autre raison c'est que j'ai bossé comme un crevard (hé oui, vous croyez quoi bande de feignasses ?) et que ma vie personnelle a été plus que compliquée ces derniers mois (ça on s'en fout, je sais, mais la précision est importante néanmoins).

Bref, bande de moules, tout ça pour dire qu'il se pourrait bien que ce torchon reprenne du service !

Sur ce, je retourne en chasse

mercredi 25 mars 2009

Il est amusant…

…de constater comme les médias nous abreuvent, ces derniers temps, d’articles, de reportages, de débats (rayer la mention inutile) sur les rémunérations variables exorbitantes du Grand Capital.
Arrêtons nous un instant sur ce constat. D’abord pour pisser un coup (merci, ça fait du bien) et ensuite pour nous poser la question de l’intérêt de ce type de démarche : soyons francs, on s’en contrefout ! Permettez moi d’exprimer de forts doutes quant à la pertinence de ce type de message, sans compter leur caractère purement démagogique que je trouve écoeurant.
Les montants en jeu sont souvent si élevés qu’ils doivent paraître complètement irréels pour la majorité des gens…
Et pendant ce temps, on nous fait des états généraux de la presse pour alarmer tout un chacun sur la situation critique que traverse la presse française. Mais, apparemment, peu de ces membres s’interrogent sur la pauvreté et la similitude du contenu diffusé.
Honnêtement, cette presse là, elle peut bien crever, ce ne sera pas une grande perte !
Il serait également urgent de faire des états généraux de la télévision quand on voit le salmigondis de démagogie et de médiocrité qui est servi tous les jours à toute heure…

Bien, sur ce, à la prochaine !

lundi 16 mars 2009

Soyons clairs...

...j'aime beaucoup les photos d'Arthus Bertrand et je suis quelqu'un qui respecte la nature : je ne jette JAMAIS rien par terre, je trie mes déchets, j'éteins la lumière quand je quitte une pièce (avec des ampoules basse consommation qui coûtent la peau des burnes), je ne laisse pas couler l'eau inutilement, je prends des douches et pas des bains, je consomme local dès que je le peux et j'ai passé toute mon adolescence à ramasser les merdes des autres en montagne après chaque saison touristique...
Mais là, franchement, quand je vois le Yann qui, en surfant sur la vague écolo-développement-durable-sauvons-vite-notre-planète-avant-qu'elle-crève, donne des leçons d'écologie à peu de frais en essayant de faire culpabiliser le téléspectateur en lui expliquant que la France est le premier pollueur pour tout un tas de vilaines choses, j'ai une furieuse envie de lui griller les testicules au fer à souder.
Dis moi mon Yannou, t'étais où quand on ramassait la merde tous les étés dans les alpes ?? Où ? J'entends pas ! Haaa, dans ton hélico qui pompe le kérosène tellement vite qu'on a l'impression que le réservoir est troué... Et tu faisais quoi ? des photos...

Ben c'est bien tout ça et tu crois que ta compensation carbone à la con y change quelque chose ?
Oui ?
Ben c'est pas gagné alors... Tu ferais mieux de continuer de faire des photos (ce que tu fais très bien d'ailleurs) au lieu de venir jouer les moralisateurs démagos à la télé....

vendredi 27 février 2009

Il est toujours amusant...

...De constater que la presse et les médias d'une manière générale se mobilisent pour alerter leurs lecteurs sur les dangers qui la (les) menacent.
Pas plus tard qu'il n'y a pas longtemps, je lisais encore un article sur la presse en danger et pourquoi son modèle économique risque de se casser la gueule... Et laissez moi vous dire que le ton est alarmiste à souhait, tout juste si l'on essaye pas de vous arracher une larme...
Hé ben mes cochons, il fallait peut être y penser plus tôt non ?? Ha oui, c'est sûr, les rentes de situation de certains vont en prendre un coup.
Et bien entendu, l'auteur ne manque jamais une occasion de remettre le lecteur "face à ses responsabilités" en sous-entendant à peine que c'est de sa faute après tout, puisqu'il (le lecteur, suivez un peu bordel!) préfère lire une information gratuite que de lire une information payante (mais Ô combien qualitative, n'est ce pas, nous en conviendrons tous)...
S'ensuit une longue plainte sur tous les malheurs qui s'abattent sur eux (perte des abonnés, coût du papier qui augmente, etc.)

Je n'ai pas l'impression que tout cela respire la remise en question profonde et sincère...

En même temps, quand on voit (à quelques exceptions près) le peu de qualité et de traitement de fond apportés à la plupart des articles de toute cette presse, comment s'étonner que les lecteurs préfèrent une presse gratuite qui se contente le plus souvent d'un copier/coller des dépêches AFP ?

Au lieu de se plaindre et de se masturber le bulbe en réunions inutiles, il me semble que ces braves gens devraient se sortir les doigts du cul et vite !

vendredi 20 février 2009

les mystères de la pub

Je suis tombé sur la 298 654 228 646ième pub d'un constructeur automobile qui expliquait, sans rire, comment leurs ingénieurs "maximisaient le positif, minimisaient le négatif et humanisaient la mobilité", rien que ça....
Déjà, je me demande comment un concept aussi vaseux a bien pu passer le stade de la validation. J'ai soudain eu l'impression d'être replongé dans les cours de marketing stratégique dispensés en MBA (non, n'insistez pas, vous ne saurez pas quel MBA j'ai suivi) où l'intervenant n'avait d'autre source d'inspiration que ce livre merdique qu'est le mercator. Je m'étais cru dans un mauvais cauchemar à l'époque, je constate hélas qu'aujourd'hui ce cauchemar continue.

Bref, ce serait ma boîte, j'aurais renvoyé sur le champ l'ensemble de l'équipe marketing et j'aurais ensuite enfoncé le dernier pot catalytique conçu par la R&D dans le fion du publiciste à la con qui m'a pondu cette bouse pour voir s'il sentait bien "l'humanisation de sa mobilité intestinale"...

Bien sûr, je ne peux m'empêcher de me poser la question de l'utilité d'un plan de sauvetage de l'industrie automobile quand je vois les millions d'euros que ces mêmes constructeurs continuent de dilapider pour imposer leurs spots moisis aux heures de grande écoute...

PS : ce n'est pas cela qui va m'empêcher de changer pour la nouvelle Z4 !

vendredi 13 février 2009

Le boulanger et l'inventeur (2)

Pour faire suite à mon précédent post, nous avons vu qu'il est donc nettement plus profitable (pour peu que vous en ayez les capacités) de vendre votre production intellectuelle que votre labeur.
Rappelez vous l'époque où le téléphone portable faisait ses premiers pas : une batterie avec 10 minutes d'autonomie en communication et surtout un téléphone aussi portable qu'une tour d'ordinateur avec un poids d'enclume...Ca y est, vous vous rappelez ?
En ces temps reculés, donc, un inventeur avait mis au point un émetteur annihilant tout simplement les ondes émises ou reçues par le téléphone portable en question.
Et là, vous vous dites : "allons bon, ces brouilleurs d'ondes, on en entend toujours parler sans jamais en avoir vu la queue d'un" ! Patience, patience, attendez la suite...

Bref, notre inventeur, fort content de son invention était en même temps fort perplexe quant à sa diffusion et aux difficultés à venir pour commercialiser sa trouvaille.
Et là, vous vous dites : "Mais, il y a pourtant plein d'applications possibles : hôpitaux, salles de cinéma, de concert, musées, trains, avions, etc. il n'y a plus qu'à prendre contact avec tout ce petit monde qui sera forcément intéressé". Ben non, vous n'avez rien compris où plutôt, vous êtes dans le profil du gentil géo-trouvetout et ne raisonnez pas sur le process qui vous permettra de tirer le meilleur parti financier de votre invention. C'est tout à votre honneur !

Bien, si, maintenant, vous êtes plutôt comme moi, c'est à dire fainéant, plein d'idées, un peu fourbe et aimant l'argent (hooo pas bien ça, Satan, sors de ce corps !), vous vous dites qu'il y a une catégorie d'individus qui prêteraient une oreille encore plus attentive à votre idée. Vous voyez où je veux en venir ? Non, toujours pas ? Vous êtes vraiment pas doués ! :)

C'est là où, finalement, se trouve le véritable challenge, celui qui va vous demander de bosser comme un fou (mais pas trop longtemps non plus, faut pas déconner) pour arriver à votre fin et de ne plus seulement cogiter à perte seul dans votre coin.

Après de multiples efforts, vous avez donc réussi à réunir un responsable marketing pas trop mal placé dans l'échelle hiérarchique de chaque opérateur téléphonique dans une même salle.
Vous devinez la suite maintenant ?

Vous leur demandez donc d'allumer leur joujou à la con et vous admirez leur tête déconfites...
Ensuite, il ne reste plus qu'à leur poser l'ultime question : "Messieurs, combien êtes vous prêts à mettre sur la table pour que cette invention ne voit pas le jour ?"

Voilà, voilà...