mercredi 25 mars 2009

Il est amusant…

…de constater comme les médias nous abreuvent, ces derniers temps, d’articles, de reportages, de débats (rayer la mention inutile) sur les rémunérations variables exorbitantes du Grand Capital.
Arrêtons nous un instant sur ce constat. D’abord pour pisser un coup (merci, ça fait du bien) et ensuite pour nous poser la question de l’intérêt de ce type de démarche : soyons francs, on s’en contrefout ! Permettez moi d’exprimer de forts doutes quant à la pertinence de ce type de message, sans compter leur caractère purement démagogique que je trouve écoeurant.
Les montants en jeu sont souvent si élevés qu’ils doivent paraître complètement irréels pour la majorité des gens…
Et pendant ce temps, on nous fait des états généraux de la presse pour alarmer tout un chacun sur la situation critique que traverse la presse française. Mais, apparemment, peu de ces membres s’interrogent sur la pauvreté et la similitude du contenu diffusé.
Honnêtement, cette presse là, elle peut bien crever, ce ne sera pas une grande perte !
Il serait également urgent de faire des états généraux de la télévision quand on voit le salmigondis de démagogie et de médiocrité qui est servi tous les jours à toute heure…

Bien, sur ce, à la prochaine !

lundi 16 mars 2009

Soyons clairs...

...j'aime beaucoup les photos d'Arthus Bertrand et je suis quelqu'un qui respecte la nature : je ne jette JAMAIS rien par terre, je trie mes déchets, j'éteins la lumière quand je quitte une pièce (avec des ampoules basse consommation qui coûtent la peau des burnes), je ne laisse pas couler l'eau inutilement, je prends des douches et pas des bains, je consomme local dès que je le peux et j'ai passé toute mon adolescence à ramasser les merdes des autres en montagne après chaque saison touristique...
Mais là, franchement, quand je vois le Yann qui, en surfant sur la vague écolo-développement-durable-sauvons-vite-notre-planète-avant-qu'elle-crève, donne des leçons d'écologie à peu de frais en essayant de faire culpabiliser le téléspectateur en lui expliquant que la France est le premier pollueur pour tout un tas de vilaines choses, j'ai une furieuse envie de lui griller les testicules au fer à souder.
Dis moi mon Yannou, t'étais où quand on ramassait la merde tous les étés dans les alpes ?? Où ? J'entends pas ! Haaa, dans ton hélico qui pompe le kérosène tellement vite qu'on a l'impression que le réservoir est troué... Et tu faisais quoi ? des photos...

Ben c'est bien tout ça et tu crois que ta compensation carbone à la con y change quelque chose ?
Oui ?
Ben c'est pas gagné alors... Tu ferais mieux de continuer de faire des photos (ce que tu fais très bien d'ailleurs) au lieu de venir jouer les moralisateurs démagos à la télé....

vendredi 27 février 2009

Il est toujours amusant...

...De constater que la presse et les médias d'une manière générale se mobilisent pour alerter leurs lecteurs sur les dangers qui la (les) menacent.
Pas plus tard qu'il n'y a pas longtemps, je lisais encore un article sur la presse en danger et pourquoi son modèle économique risque de se casser la gueule... Et laissez moi vous dire que le ton est alarmiste à souhait, tout juste si l'on essaye pas de vous arracher une larme...
Hé ben mes cochons, il fallait peut être y penser plus tôt non ?? Ha oui, c'est sûr, les rentes de situation de certains vont en prendre un coup.
Et bien entendu, l'auteur ne manque jamais une occasion de remettre le lecteur "face à ses responsabilités" en sous-entendant à peine que c'est de sa faute après tout, puisqu'il (le lecteur, suivez un peu bordel!) préfère lire une information gratuite que de lire une information payante (mais Ô combien qualitative, n'est ce pas, nous en conviendrons tous)...
S'ensuit une longue plainte sur tous les malheurs qui s'abattent sur eux (perte des abonnés, coût du papier qui augmente, etc.)

Je n'ai pas l'impression que tout cela respire la remise en question profonde et sincère...

En même temps, quand on voit (à quelques exceptions près) le peu de qualité et de traitement de fond apportés à la plupart des articles de toute cette presse, comment s'étonner que les lecteurs préfèrent une presse gratuite qui se contente le plus souvent d'un copier/coller des dépêches AFP ?

Au lieu de se plaindre et de se masturber le bulbe en réunions inutiles, il me semble que ces braves gens devraient se sortir les doigts du cul et vite !

vendredi 20 février 2009

les mystères de la pub

Je suis tombé sur la 298 654 228 646ième pub d'un constructeur automobile qui expliquait, sans rire, comment leurs ingénieurs "maximisaient le positif, minimisaient le négatif et humanisaient la mobilité", rien que ça....
Déjà, je me demande comment un concept aussi vaseux a bien pu passer le stade de la validation. J'ai soudain eu l'impression d'être replongé dans les cours de marketing stratégique dispensés en MBA (non, n'insistez pas, vous ne saurez pas quel MBA j'ai suivi) où l'intervenant n'avait d'autre source d'inspiration que ce livre merdique qu'est le mercator. Je m'étais cru dans un mauvais cauchemar à l'époque, je constate hélas qu'aujourd'hui ce cauchemar continue.

Bref, ce serait ma boîte, j'aurais renvoyé sur le champ l'ensemble de l'équipe marketing et j'aurais ensuite enfoncé le dernier pot catalytique conçu par la R&D dans le fion du publiciste à la con qui m'a pondu cette bouse pour voir s'il sentait bien "l'humanisation de sa mobilité intestinale"...

Bien sûr, je ne peux m'empêcher de me poser la question de l'utilité d'un plan de sauvetage de l'industrie automobile quand je vois les millions d'euros que ces mêmes constructeurs continuent de dilapider pour imposer leurs spots moisis aux heures de grande écoute...

PS : ce n'est pas cela qui va m'empêcher de changer pour la nouvelle Z4 !

vendredi 13 février 2009

Le boulanger et l'inventeur (2)

Pour faire suite à mon précédent post, nous avons vu qu'il est donc nettement plus profitable (pour peu que vous en ayez les capacités) de vendre votre production intellectuelle que votre labeur.
Rappelez vous l'époque où le téléphone portable faisait ses premiers pas : une batterie avec 10 minutes d'autonomie en communication et surtout un téléphone aussi portable qu'une tour d'ordinateur avec un poids d'enclume...Ca y est, vous vous rappelez ?
En ces temps reculés, donc, un inventeur avait mis au point un émetteur annihilant tout simplement les ondes émises ou reçues par le téléphone portable en question.
Et là, vous vous dites : "allons bon, ces brouilleurs d'ondes, on en entend toujours parler sans jamais en avoir vu la queue d'un" ! Patience, patience, attendez la suite...

Bref, notre inventeur, fort content de son invention était en même temps fort perplexe quant à sa diffusion et aux difficultés à venir pour commercialiser sa trouvaille.
Et là, vous vous dites : "Mais, il y a pourtant plein d'applications possibles : hôpitaux, salles de cinéma, de concert, musées, trains, avions, etc. il n'y a plus qu'à prendre contact avec tout ce petit monde qui sera forcément intéressé". Ben non, vous n'avez rien compris où plutôt, vous êtes dans le profil du gentil géo-trouvetout et ne raisonnez pas sur le process qui vous permettra de tirer le meilleur parti financier de votre invention. C'est tout à votre honneur !

Bien, si, maintenant, vous êtes plutôt comme moi, c'est à dire fainéant, plein d'idées, un peu fourbe et aimant l'argent (hooo pas bien ça, Satan, sors de ce corps !), vous vous dites qu'il y a une catégorie d'individus qui prêteraient une oreille encore plus attentive à votre idée. Vous voyez où je veux en venir ? Non, toujours pas ? Vous êtes vraiment pas doués ! :)

C'est là où, finalement, se trouve le véritable challenge, celui qui va vous demander de bosser comme un fou (mais pas trop longtemps non plus, faut pas déconner) pour arriver à votre fin et de ne plus seulement cogiter à perte seul dans votre coin.

Après de multiples efforts, vous avez donc réussi à réunir un responsable marketing pas trop mal placé dans l'échelle hiérarchique de chaque opérateur téléphonique dans une même salle.
Vous devinez la suite maintenant ?

Vous leur demandez donc d'allumer leur joujou à la con et vous admirez leur tête déconfites...
Ensuite, il ne reste plus qu'à leur poser l'ultime question : "Messieurs, combien êtes vous prêts à mettre sur la table pour que cette invention ne voit pas le jour ?"

Voilà, voilà...

mardi 10 février 2009

Il paraît...

...Que la France va "encadrer" les rémunérations des traders, vous avez lu ça vous aussi, c'est dingue, non ?
Décidemment, la propagande gouvernementale n'est jamais avare d'une bonne blague et dieu sait s'il est bon de rire en ces temps obscurs...
Bien évidemment, tout ceci ne risque pas d'arriver et quand bien même l'état tenterait de mettre en place une telle disposition, le résultat serait imminent : départ massif de cette frange de la population financière vers des contrées moins hostiles à l'argent...

Cela m'amuse toujours autant (enfin, c'est une façon de parler) de constater les mesures démagogiques que la France (elle n'est pas la seule, rassurons nous) est prête à mettre en oeuvre en le clamant haut et fort et qui, 99 fois sur 100, ne sont suivies d'aucun effet.

Ceci étant, le principe est toujours le même : les mesures dont l'aboutissement serait souhaitable ne sont jamais appliquées et les mesures dont personne ne veut, sont elles, appliquées à coup sûr !
Il suffit de voir les résultats en matière de politique sur la recherche scientifique en France : mais oui, souvenez vous, la fameuse "fuite des cerveaux"...

Ben voilà, et après on me demande pourquoi je suis parti travailler à l'étranger !

vendredi 6 février 2009

Depuis peu...

...nous voyons fleurir de tout côté des mesures gouvernementales visant à limiter les rémunérations des grands du monde de la finance et d'ailleurs...Et bien moi, tout cela me fait doucement rigoler.
Franchement, qui peut être assez naïf pour croire une seule seconde à cette progagande gouvernementale ?
"Je veux bien t'aider" dit le politique au financier "mais en échange tu renonces à ton bonus"...
Tout d'abord, ces gens là se payent des salaires gargantuesques depuis des années, alors une année de salaire en plus ou en moins, cela ne changera pas grand-chose.
Ensuite, vous allez voir que toutes ces sociétés vont s'empresser de rembourser les aides des états le plus rapidement possible afin de faire sauter, au plus vite, cette pseudo-barrière.
Et enfin (surtout!), faîtes confiance au génie (malfaisant) de ces messieurs pour trouver un moyen efficace de se payer sur la bête comme ils l'ont toujours fait...

Bref, cette mascarade n'a qu'un objectif : jeter encore un peu plus de poudre aux yeux des prolos et de ceux qui galèrent... Et quand j'entends ces mêmes personnes se satisfaire de ces annonces en les trouvant justes et nécessaires, je me dis qu'ils ne sont pas sortis de leur merde...

Parce que bon, je ne sais pas pour vous, mais ici, dans le 8ie à Paris, ben la crise, je la vois pas trop... :)
Sur ce, je vous laisse, c'est l'heure de m'allumer un petit D4 de derrière les fagots dont vous me direz des nouvelles...

Hala Up, Barbatruc !

Récemment sur youtube...

...Je suis tombé sur une interview télévisée de Jean-Marie Messier par un journaliste. Puis rapidement, dans la même journée, j'ai revu l'ami Jean-Marie sur le site web du monde et en une de la tribune, il paraît qu'il était même sur France Inter. Bon, j'ai pas regardé le journal du soir (ni du midi d'ailleurs), mais je serais bien surpris qu'une chaine ne lui ai pas réservé un petit passage express entre un article sur l'augmentation du prix de la saucisse sèche du côté de Ruynes en Margeride (une information de tout premier ordre) et un reportage bidon sur le drame de la bande de gaza monté de toutes pièces avec des images d'archives et des vidéos piquées sur youtube...

Bref, j'ai rien contre Jean-Marie en particulier, après tout, des patrons du CAC (et d'ailleurs) qui coulent des boites et se barrent avec le magot, y en a plein les rues, y a qu'à se baisser pour en trouver.
Non, ce qui m'embête, m'ennuie, me tracasse, me colle une diarrhée profuse, c'est qu'on nous ressert toujours les mêmes gueules qui viennent vomir leurs dernières pensées à la télé, à la radio, dans la presse, sur le web, bref, partout !
Parce qu'en même temps, Jean-Marie, c'est quand même un parachute d'environ 20 millions d'euros lors de son départ (on va pas chipoter sur le chiffre exact, je ne le connais pas de toute façon et vous non plus) et une entreprise pas vraiment au top.
Et quelques années plus tard, en plein marasme financier, re-v'là le Jean-Marie qui nous pond un bouquin dans lequel il explique comment le système a dérapé, comment tous ces salauds de financiers s'engraissent sur des salaires indécents, et blablablabla....
Houuuuu putain, la franche rigolade, Jean-Marie, arrête, j'ai mal au ventre tellement je me marre...

Non mais, franchement ! Fermez la, ça nous fera des vacances.
C'est quand même fabuleux comment tous ces médias à la con nous propulsent toujours sur le devant de la scène, les mêmes tronches d'escrocs qui plument tout le monde et reviennent ensuite jouer les donneurs de leçons...

Mais le plus beau, dans tout ce merdier, c'est la question du journaliste, qui à n'en pas douter se croit intelligent et demande à Jean-Marie s'il referait la une de paris-match avec ses chaussettes trouées ! Si ce n'était pas une erreur ?

Houla, lui aussi il m'a fait bien rire, j'en ai encore mal aux côtes ! Comment un journaliste qui se respecte peut-il poser une question aussi con et dénuée d'intérêt ? Il a préparé son sujet en fumant de la marie-jeanne à haute dose, c'est pas possible autrement. Mais le pire, c'est qu'il doit être persuadé que cette question est tout à fait pertinente et va déstabiliser son interlocuteur.

Mon couillon soit tranquille, le Jean-Marie il en a baisé des plus retords que toi et d'ailleurs si tu avais un peu de couilles au cul, tu lui poserais une vraie question du genre : "monsieur messier, vous n'avez pas honte de revenir jouer les donneurs de leçons alors que vous vous êtes vous même servis grassement dans ce système que vous décriez tant ?"
"Et là, la marmotte, elle met le chocolat dans le papier"...

Enculés !

vendredi 30 janvier 2009

Le boulanger et l'inventeur...

...ou comment l'on se retrouve à faire son choix.
Alors, d'après vous, quelle est la différence entre un boulanger et un inventeur ?
L'un fait du pain et l'autre invente.
Bravo, qui a dit ça ? c'est toi ? Tu prends ton paquet de lessive et tu sors !

La différence fondamentale que je vois, moi, c'est que l'un des deux est tributaire des efforts continus qu'il doit fournir pour pouvoir augmenter son revenu. Bien sûr, le boulanger se doit de faire du bon pain, mais avant tout, l'augmentation de son revenu sera intimement lié à la quantité de pain qu'il produit et qu'il vend. Un peu comme le dentiste ou la prostituée, il y a, dans une journée, un nombre de clients nécessaire à atteindre pour vivre décemment et un nombre maximal au-delà duquel il est impossible d'aller car les journées font 24h pour tout le monde...
Bref, peu importe le cash que ces professions engrangent, le revenu est continuellement lié aux efforts quotidiens à fournir pour vendre leur "production".

Alors que l'inventeur pourra, moyennement un effort relativement modeste (toutes proportions gardées), obtenir une rémunération plus que conséquente à partir d'une seule et même invention qui lui procurera des revenus réguliers.

Bref, très rapidement on perçoit qu'il peut être nettement plus intéressant de vendre une "production intellectuelle" que de vendre une production liée à un travail quotidien...

Pourquoi je vous raconte cela, me direz-vous fidèles lecteurs ? Tout simplement parce ce qu'étant particulièrement fainéant, je me suis très vite aperçu que la boulange ne serait pas pour moi et que j'avais plutôt intérêt à me concentrer sur la vente de ma "production" intellectuelle.

Bien entendu, il ne s'agit pas de se transformer en gentil géo-trouvetout car l'histoire nous enseigne très vite que l'inventeur qui travaille uniquement pour la beauté du geste se fera, tôt ou tard (et plutôt tôt que tard), enfler jusqu'à la garde par quelque capitaliste sans scrupules qui marketera son idée et en tirera profit...

C'est pourquoi, la vente de ma production intellectuelle n'a qu'un but : proposer une idée innovante qui satisfera la demande du marché la fourguer au plus offrant, mais ça c'est une autre histoire

jeudi 22 janvier 2009

C'est marrant...

...Chaque fois que je reviens en France (j'y passe en moyenne 5-6mois par an), j'entends toujours le même discours sur le manque de formation des jeunes, les cursus qui ne mènent nulle part, les jobs obtenus parce qu'il faut payer le loyer mais qui n'ont rien à voir avec les études entreprises...
Bref, j'ai parfois l'impression que tout cela gravite toujours plus ou moins autour du même sujet, ô combien tabou en France : l'argent.
Parce qu'au final, bien sûr, l'argent ne fait pas le bonheur, blablabla, mais je sais pas vous, mais moi, sans pognon, je trouve que c'est bien plus difficile à gérer.
Je me dis que parfois, il faudrait se poser la question suivante : "quel job (et par conséquent, quelles études) me fournira assez de fraîche pour faire ce qu'il me plaît dans la vie ?" plutôt que "qu'est ce que j'aimerai bien faire plus tard ?"
Oui, je sais, la démarche peut paraître horrible à certain(e)s et j'entends déjà s'élever, ici ou là, des voix : "oui, mais travailler que pour l'argent, ça ne dure pas", "et le plaisir de s'épanouir au travail ?" blablablabla !

En attendant, quand je vois un gamin qui me dit que, demain, il veut être photographe, il me fait un peu penser à une vache qui se présente de son plein gré à l'abattoir. Si vous voulez juger par vous-même de l'étendue des dégâts dans ce secteur, je ne saurais trop vous conseiller la lecture de ce blog de l' inestimable Frozen Piglet qui à l'air d'en connaître un rayon sur le sujet.

Parlons un peu de ma petite personne maintenant, et bien, figurez-vous, qu'avec le recul, je suis bien content de m'être posé la question en ces termes lorsque je fûs, moi aussi, étudiant, à savoir : "quel job me permettra demain d'être à la retraite avant 40 ans".

Bien sûr, tout n'est pas rose, il faut parfois endurer des choses pénibles (des managers incompétents qui gagnent encore plus que vous, des collègues qui ne pensent qu'à vous savonner la planche et toutes les autres joyeusetés du monde merveilleux du travail), mais au final, l'objectif est en bonne voie d'être atteint et c'est bien là l'essentiel (ben oui, j'ai pas encore 40 ans).
Sans compter que, combien d'entre nous (vous) se sont ou se retrouveront vite déçus par la jungle de l'entreprise alors même qu'ils exercent le métier de leur rêve (et qui parfois, ne rapporte pas une thune).

Évidemment, ce que je raconte est horrible et je ne suis qu'un salaud de capitaliste primaire et un fumier (comme tous ceux qui gagnent un peu de cash, rengaine bien connue dans ce pays).

Bon, vous ne croyez quand même pas que j'élevais des huîtres (même si j'adore ça, les huîtres) ?!?

vendredi 16 janvier 2009

C'est la première connerie qui coûte...

...en général en dire d'autres derrière ne change pas le prix global, c'est un peu comme les achats par lot qu'il y en ait 5 ou 10 dedans ne change rien puisque vous prenez le tout !

J'ai un ami arabe (mon dieu ! mais oui, vous avez bien lu et en plus il est riche) et il est plutôt du genre ça-se-voit-sur-ma-tronche-que-je-suis-arabe. Bref, un soir dernier, lors d'une soirée plutôt chic, nous étions assis à côté d'un convive qui, nous explique que, "moi ça ne me dérange pas, mais bon, faut quand même reconnaître que les arabes, en France, ben y en a trop".
Bien, là je me dis soit :
- qu'il doit être sous l'emprise de la drogue ou de l'alcool car il ne peut pas ne pas avoir remarqué que mon ami en question, ben c'est pas vraiment le profil blond aux yeux bleus...
- qu'il est complètement con et que la soirée promet d'être difficile

J'opte rapidement pour la deuxième hypothèse lorsque 5 minutes plus tard, je l'entends expliquer à mon ami qu' "Israël c'est vraiment des salauds et vive la palestine !"

J'ai failli me déboiter la mâchoire de rire...
Finalement on a passé une très bonne soirée :)

vendredi 9 janvier 2009

Je ne sais pas si vous avez remarqué

mais la période des fêtes de fin d'année est généralement celle où l'on (re)voit également fleurir les activistes de tout poil qui luttent farouchement contre le gavage des oies (dont l'un des slogans phare est : "le foie gras, on s'en passera").
Parlez pour vous oui ! Moi je ne vais certainement pas m'en passer !
J'ai même pu lire dans un de leurs canards (oui, je sais, le jeu de mots est nul) que le gavage était une activité "inhumaine". Depuis quand assimile-t'on le canard ou l'oie à l'espèce humaine ??


Bref, au lieu de nous faire chier avec du lobbyisme à deux euros sur des sujets aussi peu palpitants il m'est avis qu'ils feraient mieux de dépenser leur énergie pour d'autres causes plus intéressantes. D'ailleurs sur ce point, je leur suggère vivement une petite promenade matinale dans les RER parisiens aux heures de pointe (la ligne A d'après mes souvenirs est excellente pour cela) : entassés et écrasés jusqu'à l'évanouissement pendant parfois plus d'une heure !!! Même les oies, on ne les transporte pas dans des conditions pareilles...
Bientôt l'animal sera mieux protégé que l'homme, on croit rêver...
Mais bon, comme me le faisait très justement remarquer un ancien boss : "ton avis, on s'en fout".

Heureusement, au cas où vous ne le sauriez pas, la France a fait inscrire, il y a quelques années, le foie gras au patrimoine culturel français. Ce qui veut dire que c'est pas demain la veille que la commission Européenne pourra nous pondre une directive à la con pour nous interdire de produire du foie gras.
A la bonne heure ! Si nos gouvernants ne font rien de bon, au moins ils aiment la bonne bouffe et, pour une fois, ils ont senti le vent arriver (en provenance d'outre-atlantique, notamment, où la propagande anti-foie gras bat son plein depuis des années) et ont pensé à protéger leurs arrières (et accessoirement les nôtres) !

Voilà une bonne chose de faite ! Sur ce, je m'en retourne de ce pas m'en payer une bonne tranche (de foie gras, évidemment), le tout accompagné d'un petit cru classé en sauternes dont la première lettre est un Y.

Activistes anti-foie gras de tout poil, je vous engraisse et je vous souhaite une bonne année :)